Pour sa part, la française Clémentine Margaine incarne une Adalgisa très claire de chant, avec des notes rondes qu’elle a l’air et l’art d’émettre sans aucun effort. La puissance de sa voix est remarquable, spécialement ses aigus d’un grand lyrisme. Son italien reste très intelligible, même dans les passages les plus ardus. De plus, la facilité qu’elle semble déployer pour chanter lui permet d’être plus émotive encore dans son interprétation. Les deux chanteuses [Yolanda Auyanet et Clémentine Margaine] savent ainsi se compléter, leurs duos offrant les moments les plus remarqués de cette production. Le premier air de Clémentine Margaine, Sgombra é la sacra selva, est toute entière une déclaration d’intentions sur la manière de mener son personnage tout au long de la représentation, avec conviction et sensibilité, aidée par son puissant instrument, en montrant avec la même ardeur autant de colère que de désespoir.

Ôlyrix

“…la Adalgisa de Clémentine Margaine fue sobresaliente, con una calidez y calidad vocal que están llamada a regalar grandes noches de ópera a lo largo de su carrera. Alguna nota fija y con un tercio superior que salió bien parado ante la exigente extensión del rol, su sacerdotisa ganó enteros en la efusividad de su comunicación y el terciopelo, densidad y homogeneidad de su timbre, que empasta a la perfección con el de Auyanet.”

Platea Magazine