“Léonor de Guzmán, la maîtresse du roi de Castille, trouve en Clémentine Margaine sa grande mezzo-soprano. La présence vocale est immédiate. La voix est ample, bien projetée et dosée, dans l’ensemble des registres. Le souffle en pétrit une pâte de couleurs somptueusement moirées. Le phrasé est naturel et le chant sort tout seul, avec une facilité déconcertante qui lui confère une valeur musico-thérapeutique. La chanteuse, en actrice-studio, donne à l’être central du drame une interprétation profonde, sensible, intensément orientée et engagée en direction de ses partenaires, malgré les frontières des pupitres, comme pour mieux exprimer ses tiraillements.”

Olyrix